Traite : ces petits gestes qui préservent la santé
Dans le cadre d’une journée technique initiée par Loire conseil élevage dans l’hiver, un temps était dédié à l’ergonomie à la traite. À quoi fait référence ce terme ? Quels sont les facteurs favorisant les troubles musculosquelettiques ? Comment y remédier ?

Un éleveur laitier passe plus de mille heures par an dans sa salle de traite. C’est pour cela qu’il est essentiel que le travail, les outils et l’environnement s’adaptent à l’éleveur et non l’inverse. Dans la recherche d’optimisation de l’ergonomie lors de la traite, l’objectif est de réduire au minimum la pénibilité et les facteurs de risques car c’est leur répétition au fil du temps qui peut entrainer des troubles musculosquelettiques (TMS) ou des accidents. Ces derniers se manifestent par des lésions des tendons, des muscles ou du squelette. Il convient de les détecter, les classer par ordre de priorité, essayer de les modifier et envisager des solutions, plus ou moins coûteuses, selon les objectifs de l’exploitation.La traite combine un triptyque d’intervenants : l’animal, le trayeur et la machine. Ils interagissent entre eux, positivement ou négativement. Par exemple, une installation adaptée permet une traite de qualité, et donc une santé de la mamelle préservé...
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