Aliment : les aviculteurs veulent une renégociation des prix
Pour le poulet, au 1er décembre 2020, la hausse du coût des matières premières conduit à une augmentation de 14,7 % du coût de l’aliment et à une augmentation de 7,7 % du prix de revient.
Dans un communiqué de presse du 8 décembre, la Confédération française de l’aviculture/Aviculteurs de France (CFA) réclame une « réouverture immédiate des renégociations et leur aboutissement à une répercussion des hausses des coûts de production » a-t-elle indiqué. En cause : la hausse du prix des matières premières qui selon l’Institut technique de l’aviculture (ITAVI) concerne toutes les volailles. «
Par rapport à octobre 2020, l’indice aliment progresse pour le poulet standard (+ 4,8 %), la dinde (+ 5,5 %) et la poule pondeuse (+ 4,9 %). L’évolution de l’indice aliment s’échelonne entre + 5,5 % (lapin) et + 4,9 % (poule pondeuse) et + 5,4 % (canard gras), précise le communiqué. Pour le poulet, au 1er décembre 2020, la hausse du coût des matières premières conduit à une augmentation de 14,7 % du coût de l’aliment et à une augmentation de 7,7 % du prix de revient.
« Une revalorisation du prix payé aux éleveurs, via une répercussion des hausses des coûts de production, est vitale », a affirmé Jean-Michel Schaeffer, président de la CFA. La profession avicole s’interroge sur les signaux envoyés par le terrain. Ils laissent à penser « que l’ambiance n’est pas à la répercussion des hausses dans les négociations avec la distribution. Elle semble “au mieux” à l’indifférence, au pire, à la baisse ! » s’inquiète la CFA.
