La récolteuse « jeunes pousses » fait débat

Mercredi 25 juillet, la station Iteipmai* Sud-Est, située à Montboucher-sur-Jabron (Drôme), et son responsable Guillaume Fremondiere ont convié les professionnels de la filière Ppam (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) à une matinée de démonstration. En dehors des explications sur l'Actisol (travail du sol, du déchaumage à la préparation de semis), d'un semoir manuel de couverts végétaux (largeur de semis 80 cm avec rouleau tasseur) et d'un cultivateur enjambeur (destruction des couverts végétaux en culture mono-rang), l'objet principal de cette rencontre technique était la découverte de la récolteuse « jeunes pousses », permettant de cueillir de petits conditionnements. Les producteurs ont pu observer les différentes récoltes : thym, romarin, sauge ou encore basilic.
Point forts, points faibles
La station Sud-Est de l'Iteipmai s'était dotée de cette machine RJP 1 200 voilà deux ans, avant de l'acquérir un an plus tard grâce au co-financement du programme Pep** Auvergne-Rhône-Alpes, après une révision par le constructeur Terrateck. La nouvelle version, d'un poids de 200 kg environ à vide, est silencieuse et facile d'utilisation. Le lamier, d'une largeur d'1,20 mètre, permet une coupe nette. Plusieurs réglages sont disponibles en fonction de la hauteur de végétation et de la coupe souhaitée : hauteur de coupe, hauteur du chassis et hauteur du rabateur. Maraîchers, producteurs de Ppam et membres des chambres d'agriculture de la Drôme et du Vaucluse, ont ainsi pu échanger sur cet outil de travail d'un montant de 7 500 euros. Pour certains, le mécanisme s'avère être « trop artisanal », mais aussi trop léger sur l'avant. Le gros point fort est sans aucun doute la qualité du tapis de récolte.
Amandine Priolet
* Iteipmai : institut technique des plantes à parfum médicinales et aromatiques.
** Pep : pôle d'expérimentation et de progrès.