Lait de chèvre : les éleveurs demandent «des hausses» lors des négociations commerciales
La Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) demande aux industriels "d’inscrire un prix du lait de chèvre à la hausse".

La Fnec (producteurs de lait de chèvre, FNSEA) demande aux industriels «d’inscrire un prix du lait de chèvre à la hausse dans les conditions générales de vente qui seront envoyées (…) à la grande distribution» dans le cadre des négociations commerciales, indique un communiqué du 12 novembre. Le syndicat rappelle que «la loi Egalim 2 assure la prise en compte de la matière première agricole». Or, «tous les producteurs n’ont pas conclu leur négociation» avec leur laiterie, explique le directeur de la FNEC Raphaël Guyet à Agra Presse. «Nous avons eu le retour d’une entreprise qui a accepté une petite hausse», complète le directeur. «C’est aussi un signal pour les coopératives», précise-t-il. `
Les coop représentent une part importante de la collecte et ont la main sur le prix demandé dans les CGV. «Malgré les hausses ces dernières années, nous sommes encore au-dessous du prix de revient», déplore Raphaël Guyet.
En 2023, le prix du lait de chèvre était «environ 25 euros/1000 litres en dessous du prix de revient». À cela s’ajoute la baisse de collecte (3% sur les huit premiers mois de l’année 2024) en lien notamment avec les «conditions climatiques défavorables à la production de fourrages», poursuit le communiqué. La fièvre catarrhale ovine (FCO) entraîne également des «baisses de rendement non négligeables» dans les exploitations caprines, ajoute Raphaël Guyet.