Ovins : le retour de la Nouvelle-Zélande sur les marchés européens

Après une phase de recapitalisation de deux ans, la Nouvelle-Zélande retrouve progressivement les capacités d’exportations d’ovins viande qu’étaient les siennes avant la sécheresse de 2020. Mais dans le même temps, la Chine s’est engagée dans la reconquête de son marché intérieur. Et « la crise du Zéro Covid entrave toujours l’accès des navires à ses ports, incitant les pays exportateurs à se tourner vers d’autres marchés », rapporte l’Idele.

Toutefois, la reconquête néozélandaise est très récente. En août 2022, les exportations de viande ovine ont progressé de +27 % sur un an, atteignant 26 500 tonnes équivalent carcasse (téc). Mais au cours des huit premiers mois de l’année, les envois demeurent encore inférieurs de 6 % à ceux de 2021, sur la même période.

Par ailleurs, les hausses des envois vers le Royaume-Uni (+11 %), l’UE-27 (+24 %) et les Etats-Unis (+1 %) n’ont pas totalement compensé la chute des expéditions vers la Chine (-24 %). Le retour des pays concurrents directs de la France sur son marché intérieur n’ont pas perturbé son fonctionnement. En semaine 40 (terminée le 9 octobre), la cotation enregistrée à 7,96 €/kg, surpasse de +0,52 €/kg son niveau de 2021 et de +0,96 €/kg celui de 2020. Entre les mois de janvier et de juillet 2022, les importations cumulées ont atteint 48 000 téc. En hausse de +5 % / 2021, elles demeurent inférieures de 8 % à celles de 2019.