Prospecter la sharka pour s’en prémunir
Si le virus de la sharka est présent depuis 1970 en France, les arboriculteurs s’inquiètent de son évolution en Auvergne-Rhône-Alpes. Les responsables professionnels de la filière régionale alertent sur une potentielle recrudescence de la maladie : ils appellent chacun à prendre leurs responsabilités quant à la déclaration des nouveaux vergers et de nouvelles contaminations, afin de pouvoir garantir une prospection efficace sur tout le territoire.

Aussi appelée plum pox virus, la sharka est une maladie des arbres fruitiers à noyau. Cette dernière est présente dans la plupart des pays producteurs européens et dans le monde. Sans danger pour l’homme et les animaux, le virus peut néanmoins altérer la qualité des fruits (non sucrés, spongieux) et ainsi les rendre impropres à la commercialisation. Le virus fait l’objet d’une surveillance particulière en France, même s’il n’est plus considéré comme organisme nuisible de catégorie 1 depuis quelques années. Un parasite difficile à contrôler Régis Aubenas, arboriculteur dans la Drôme, responsable de la section fruit à la FDSEA et membre du comité stratégique fruit Auvergne-Rhône-Alpes (CSF), ne cache pas son inquiétude face à la situation : « le virus se propage par deux voies, soit par introduction de matériel contaminé (plants, greffons) sur le territoire, soit par les pucerons. Il existe une quarantaine de pucerons v...
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