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Vin

Une nouvelle ligne d'embouteillage à la Cave de Tain

La Cave de Tain a inauguré sa nouvelle ligne d'embouteillage, un investissement conséquent.

Une nouvelle ligne d'embouteillage à la Cave de Tain
La nouvelle ligne d'embouteillage permettra d'atteindre une capacité de production jusqu'à 7 000 bouteilles par heure pour un volume annuel de plus de quatre millions de bouteilles. ©CL-AD26

Avec 85 % de sa production commercialisée en bouteilles, ce qui représente 4 millions de cols par an, « la Cave de Tain est le premier producteur vinificateur et principal embouteilleur des crus des Côtes-du-Rhône septentrionales, a indiqué Claude Laÿs, président de la coopérative. D'où la nécessité d'avoir un matériel à la hauteur de notre rang », a-t-il ajouté en ouvrant la cérémonie d'inauguration d'une nouvelle ligne d'embouteillage et de conditionnement, le 19 avril à Tain-l'Hermitage. « Cet investissement est une fierté et marque une étape significative dans notre histoire », a-t-il confié devant une foule d'invités réunis pour l'occasion.

Un investissement de 5,6 M€

Ce nouvel équipement parachève un plan d’investissements de quinze millions d'euros comprenant la création de la boutique Cave de Tain le long de la N7 à Tain-l'Hermitage (face à la Cité du chocolat Valrhona), les aménagements et adaptations des quais et équipements de réception des vendanges, l'extension des bâtiments de la coopérative, l'aménagement de la villa Caroube pour les activités d'œnotourisme et de formation, et enfin cette nouvelle ligne d'embouteillage. Cette dernière représente un coût total de 5,6 millions d'euros, englobant la réfection du bâtiment (toiture et sol) et la fourniture de tous les équipements. « Ce nouvel équipement nous permettra d'atteindre une capacité de production d'environ 7 000 bouteilles par heure pour un volume annuel de plus de quatre millions de bouteilles », a précisé Claude Laÿs, avant de confier : « Ce fût un défi colossal car nous avons dû externaliser nos opérations d'embouteillage et de stockage sans jamais devoir être en rupture ».

« Une étape supplémentaire »

Le 19 avril, Claude Laÿs a coupé le ruban inaugural de la nouvelle ligne d'embouteillage de la Cave de Tain. À ses côtés, des élus locaux ainsi que le président de la chambre d'agriculture de la Drôme, Jean-Pierre Royannez. ©CL-AD26

« Nous marquons une étape supplémentaire et importante pour notre cave coopérative viticole, a fait remarquer Ludovic Beau, directeur général de la Cave de Tain. Nous avions un planning serré de cinq mois et nous l'avons tenu », a-t-il ajouté, remerciant toutes celles et ceux qui ont œuvré à la réussite du projet. Cette nouvelle ligne d'embouteillage permettra de « répondre aux besoins diversifiés des clients de la Cave de Tain, tout en maintenant nos engagements de qualité, d'excellence et d'innovation », a précisé Claude Laÿs.

Avec des tables d'accumulation, « le nouvel équipement permet de gagner en efficience, assure Hervé Layat, responsable de production. Avant, nous avions une deux chevaux, maintenant on a une formule 1, synthétise-t-il. On a triplé la surface de la ligne de production, laquelle a été conçue pour assurer aux opérateurs un travail bien plus ergonomique et avec beaucoup d'éléments de contrôles automatiques », ajoute-t-il. Trois opérateurs suffisent à faire fonctionner l'ensemble : un pour la partie tirage, un autre pour l'habillage et un troisième pour la pallétisation.

À noter, l'ancienne ligne d'embouteillage, qui a servi pendant plus de vingt ans, a été offerte à une structure coopérative située en Arménie. Une opération menée avec l'appui de la CCI de la Drôme et réalisée dans le cadre de la démarche RSE de la Cave de Tain.

Christophe Ledoux

La Cave de Tain en chiffres

70 collaborateurs.

5 crus des Côtes-du-Rhône (Saint-Joseph, Cornas, Saint-Péray, Crozes-Hermitage et Hermitage) + IGP des Collines rhodaniennes.

1 150 hectares de vignes.

50 000 hectolitres de vins (85 % en rouge, 15 % en blanc).

85 % de la production commercialisée en bouteilles (soit 4 millions de cols par an) et 15 % en vrac.

Chiffre d'affaires annuel moyen : plus de 30 millions d'euros.