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Profession

Vétérinaire, un métier des villes et des champs

En ville, leurs patients sont des chiens, des chats, des rongeurs… À la campagne, ce sont les animaux de la ferme. Dans les deux cas, les vétérinaires conseillent les propriétaires des animaux de compagnie ou les éleveurs.
Vétérinaire, un métier  des villes et des champs

A la campagne, la plupart des interventions concernent les animaux de la ferme. Le vétérinaire rural donne à l'éleveur des conseils techniques et diététiques. Il peut également effectuer des contrôles sanitaires. Dans les petites villes, le vétérinaire exerce souvent à la fois en cabinet et dans les exploitations agricoles. Le vétérinaire en milieu rural est présent depuis l'insémination artificielle d'une vache, par exemple, jusqu'au contrôle de son lait, de la naissance du veau... à son départ pour l'abattoir. Il peut également participer au contrôle de l'hygiène dans les industries agroalimentaires.

Sept années d'étude post-bac

Il faut compter sept années d'études, au minimum, après le bac pour obtenir le DEV (diplôme d'État de docteur vétérinaire), nécessaire à l'exercice de la profession. Ce diplôme se prépare dans l'une des quatre Écoles nationales vétérinaires à : Maisons-Alfort (Val-de-Marne), Lyon (Rhône), Nantes (Loire-Atlantique), Toulouse (Haute-Garonne), sur concours commun après un bac + 2 (classe préparatoire principalement). Par ailleurs, quatre à cinq places sont offertes aux titulaires d'un master de biologie ou d'un diplôme d'État de médecine, de pharmacie, d'odontologie.

Participer à la recherche

Dans l'industrie, les vétérinaires participent à la mise au point, à la production et à la commercialisation de médicaments et d'aliments pour animaux, de produits agroalimentaires. D'autres s'orientent vers la recherche ou les laboratoires d'analyses. Les inspecteurs de la santé publique vétérinaires, fonctionnaires du ministère de l'Agriculture, veillent sur la santé animale et la qualité de l'alimentation. Le vétérinaire sait observer et analyser le comportement des animaux pour établir le bon diagnostic. Il fait preuve d'une grande habileté lors des interventions chirurgicales. La profession exige, bien sûr, une aisance particulière avec les animaux.

Contact et disponibilité

Le vétérinaire sait aussi conseiller, en particulier pour rassurer les particuliers ou les éleveurs, parfois stressés par la maladie de leur animal ou par les risques d'épidémie menaçant leur bétail. Le métier de vétérinaire, notamment en libéral, nécessite une très grande disponibilité. Les professionnels peuvent être soumis à des gardes. Une bonne résistance physique est également importante, surtout lorsqu'il faut immobiliser des animaux aux gabarits impressionnants (taureaux, chevaux...). En libéral, le praticien est souvent chef d'entreprise, avec parfois des salariés sous sa responsabilité. Des connaissances en gestion et de la rigueur sont indispensables pour faire vivre son cabinet. 
S. C.